Vingtième Biennale d’art contemporain

Servaville-Salmonville

du 6 au 21 avril 2024

A travers cette manifestation lancée voilà quelque quarante années, notre association se donnait pour « mission » d’amener l’art à la campagne, mission à laquelle nous n’avons pas renoncé.
Pour cette édition, trente sept artistes, peintres, sculpteurs et maintenant photographes, vont partager notre espace durant deux semaines.
Comme il est d’usage, pas d’invité d’honneur, pas de thème imposé, notre manifestation se veut la plus éclectique possible, ouverte à tous les styles.
L’idée, l’intention… Piquer la curiosité, susciter des émotions, des réactions, fussent-elles contrastées. Admiration – Interrogation – Pourquoi pas indignation ou rejet car l’art ne doit pas laisser indifférent. Il interprète le réel sur des lignes et des concepts toujours mouvants, interpelle celui ou celle qui à travers la vision et le propos de l’artiste se laisse pour un moment transporter hors du quotidien.
Pour cette raison, il doit s’ouvrir à tous et non à une « pseudo-élite » qui seule en possèderait les clés.

Après toutes ces années, si nous voulons toujours et encore donner priorité au savoir faire et à la qualité, ouvrir à l’art au plus grand nombre, nous avons aussi et très  humblement acquis une certitude, nous n’avons pas qualité à décider quelle tendance, quelle forme d’art et quels types d’artistes seraient pertinents et pour quel type de public.
Nous nous devons donc à l’image des politiques et autres manifestations culturelles de favoriser l’expression artistique sous toutes ses formes, dans ses diverses tendances. Le temps et lui seul décidera de ce qui sera signifiant.

Retenons cette pensée de MALRAUX :
« Le monde de l’art n’est pas celui de l’immortalité, c’est celui de la métamorphose »

Le mot du Président de l’ASCSS

Les reproductions des œuvres insérées dans ce site appartiennent aux artistes qui les ont créées.
Ils vous remercient de respecter leurs droits et de ne pas les copier …

Francis ACCARD, Jean-Claude BLONDEL, Sylviane BLONDEAU, CEDRE (Cédric LETOURNEUR), Bruno CAYOT, Thierry CITRON, Laurence COUDREY, Jean-Jacques CRIBELIER, Alain DANJOU, Marie-Laure DELAHOCHE, Sylvie DEMAY, Claire DUBOST, Charles DUCROUX, Jean-Pierre FRUIT, Clovis GENTES, Pierre GENTES, Serge GOBBE, Hervé GUILLEUX, Nicole JACQUES, Michèle JOHNER, Monique JONCOUX, Gilbert LANDTHALER, Jérôme LE GOFF, Marie-France LE HENAFF, Marie-Dominique LECARPENTIER, Jean- Louis LEMAIRE, MELANE (Mélanie THIBOUT), Dominique MELOIS, Yvon NEUVILLE, KimChi NGUYEN, Lucien PALIOTTI, Sophie PAVOT, Sonia PICCOLI, Marie-Madeleine TANCRE, Patrice THIBOUT, Alissa THOR, Jean-Marie TORQUE.

Francis ACCARD

26 sente des hallettes
76000 – ROUEN fracas
76@gmail.com

Il est trop timide, trop sauvage, il peint et il dessine depuis de longues années, il n’a jamais exposé ses productions, ou presque, ou il y très longtemps, plus de 40 ans peut-être.
Mais malgré tout, il garde le moral et il aime la vie, et les vivants, les gens et le corps des gens.
Ces derniers temps il dessine à l’encre de chine et peinture acrylique sur des rouleaux de papier en recherchant le geste juste et libéré.

Jean-Claude BLONDEL

19 Rue du Moulin
76750 – St. GERMAIN des ESSOURTS

Le choc des mots et la violence des images, de nature ou de guerre que l’information nous inflige,
après une longue réflexion éveille en moi le désir, pour mémoire, de coucher sur la toile ces
évènements dramatiques.
Alors la brosse et le couteau modèlent la pâte, font hurler la matière, tantôt violentent la toile, tantôt
la caressent et de repentirs en retouches lui donnent vie.
Alors elle dit son histoire.

Jean Claude Blondel

Sylviane BLONDEAU

8 bis Rue de la Guillerie
17230 – MARANS
Sylviane.blondeau@neuf.fr
www.sylviane-blondeau.fr

Le travail sur la nature morte s’inscrit pleinement dans mon travail plastique.
Natures mortes qui furent un temps appelées peinture de « choses inanimées », par les
écrivains français du siècle des lumières ou bien, un siècle encore plus tôt, nommées
« stilllife » en Angleterre ou « stilleben » dans les pays germaniques :« Vies silencieuses »,
« immobiles ».
Ce sont toutes ces choses, étroitement liées au vivant qui m’occupent à travers lesquelles
paraît le temps. Temps partagé un dimanche à la table d’une terrasse, temps qui s’égrène, car
il est aussi question ici de la vie et de la mort, du passage inexorable du temps.
Les objets s’assemblent, se joignent, s’accompagnent dans un espace qui se crée,
progressivement, à partir des tensions rythmiques et dynamiques de chacun des éléments de
la composition : lignes et couleurs s’alliant, agissant la peinture, le pastel, la craie, le
collage, l’estampage. Parsemées d’empreintes et de signes, les choses sont ainsi recréées
pour un nouveau destin, celui de faire partie d’un tableau.
Peut-être aussi celui.

« CEDRE »

Cédric LETOURNEUR
35 Avenue Henri Chasles
91480 – QUINCY Sous SENART
cedricletourneur@aol.com

Artiste original, il redonne vie à des matériaux déclassés, au rebut, pour la circonstance des
bidons de peinture vides.
Parler de recyclage serait tentant si ce n’est qu’en la circonstance il faut à l’évidence parler
d’art, et, si la démarche peut surprendre, le résultat n’est pas en reste, car ne vous y trompez
pas, il s’agit réellement d’un Art à qui sans hésiter, nous attribuerons la majuscule de rigueur.
De grands bidons cabossés, écrasés à coups de marteau se métamorphosent par l’effet d’une
inspiration surprenante et d’une imagination des plus fertile, en des corps, des figures, des
compositions qui transpirent d’humanité.
L’inattendu dans la créativité, c’est d’abord et avant tout le talent.

Bruno CAYOT

8 Allée de la Ferme
76420 – BIHOREL
bruno@cayot.fr
http://cayot.fr

L’envie d’apprendre l’art des couleurs m’est venue à la fin des années 90, en découvrant les
tableaux hyperréalistes qu’un ami réalisait en pastels.
Appliquez un bâton de pastel sur un support en papier : vous aurez envie de mettre vos doigts
sur le papier, de mélanger les couleurs, alors la magie opère ! les nuances apparaissent, les
ombres donnent de la profondeur, les blancs du relief…Les pigments purs au bout des doigts
avec des noms très évocateurs se superposent, se côtoient : le Bleu de Prusse va à la rencontre
du blanc de Titane qui se laisse atténuer par la Terre de Sienne..
Autodidacte et curieux par nature, attiré par cet art subtil du photoréalisme, j’ai choisi dès le
départ le pastel qui permet de retranscrire plus fidèlement certaines textures mais aussi donner
cet aspect velouté à la peau.

Thierry CITRON

1 Rue de Courty
91720 – MAISSE
Thierry.citron@free.fr
www.thierrycitron.fr

Thierry Citron travaille sur le motif. Promeneur infatigable, très attentif à tout ce qui l’entoure, il
décide du thème de son œuvre sur un « coup de cœur ». Le choix n’est pas raisonné, il est ressenti ;
tout est affaire de sensibilité, d’appel intérieur, de dialogue spontanément noué avec le sujet.
D’une manière générale, il s’intéresse aux choses simples et aux aspects quotidiens de la vie.
Scènes de rues, marchés aux ambiances particulièrement colorées, musiciens en concert, (la
musique jouant un grand rôle dans sa vie), et puis, le plus souvent, des paysages qu’il traite
davantage en poète qu’en photographe.
C’est, en effet, la caractéristique première de son travail : la semi-abstraction rejette tout réalisme
de figuration. Sur le motif, les choses se font tout naturellement. Le soleil, la nature, la vie se
manifestent et font naître l’émotion créatrice. La vision réaliste est filtrée au gré de l’artiste.
C’est lui qui organise, déplace, supprime ou ajoute selon des critères d’ordre esthétique, mais il se
laisse aussi gagner par des forces intérieures dont l’énergie vient nourrir et rythmer les formes
alors réduites à leur essence.
Jacques CASTELL

Laurence COUDRAY

2 Rue Walter
76000 – ROUEN
laurence.coudrey@aol.com

Mon intention première est de donner corps, mémoire et sens à la charge magnétique inspirée par un
personnage, un monument, un fait, une émotion, un courant de pensée.
Voilà mon improbable défi ! Capter la lumière, l’émotion, agripper la danse du temps pour faire sur la toile, le don de cette énergie.
Le caractère onirique et lyrique de mon travail trouve sa source dans la tradition maniériste,
fantasmagorique et symboliste.
Ni résolument abstraite, ni résolument figurative mais néanmoins, dynamique, gestuelle et ouverte à la
couleur, ma peinture est le fruit d’une féconde imagination qui appelle à la projection mentale et aux
mystères de l’inconscient en nous invitant à reconstituer en nous-mêmes la forme et les couleurs de nos
rêves.
Laurence COUDREY

Jean-Jacques CRIBELIER

10 Rue de la Gare
76780 – CROISY Sur ANDELLE
cribelier@orange.fr

Elève de Yvon ALAN, sculpteur et de Danièle SOUANIN, peintre et sculpteur, Jean-Jacques
CRIBELIER est aussi sculpteur dans l’âme.
Amoureux du bois et du beau métier, il n’est pas homme à dormir sur ses lauriers….quand
bien même serait-ce ceux des grands salons (Salon d’Automne à Paris, Nationale des Beauw
Arts…) Toujours prêt à se remettre en question et à faire partager son enthousiasme, c’est un
battant de l’Art… et de l’Amitié »
André RUELLAN

Alain DANJOU

96 Rue Pierre Sémard
76140 – PETIT QUEVILLY
alain.danjou@libertysurf.fr

Saisir un moment, une lumière, c’est un intense plaisir.
Je suis tout d’abord tout entier dans mon geste : cadrer …, puis déclencher !
S’en suit cet instant rempli d’attente où je prends une distance pour en quelque sorte regarder ce qui
a été regardé.
Cela peut être alors étonnant, frustrant, réjouissant.
Pour moi, la photographie est donc une façon de vivre toutes sortes d’émotions.
A. DANJOU

Marie-Laure DELAHOCHE

35 Route du Lavoir
44240 – SUCE SUR ERDRE
marie_lalou@hotmail.fr

Voyager, voyager en couleurs,
Bains bleutés
fenêtres de papiers déchirés s’ouvrant comme des valises qu’on renverserait,
découvrant pêle-mêle un bric-à-brac collage aimanté aux aplats sombres lavés-délavés du fond pictural
Ça danse, ça chahute puis se fige en radiations nocturnes
où bleus, ocres et sanguines déplient leurs palettes et déclinent tour à tour leurs identités multiples
Le doigt trempé d’encre étale ou estompe les pigments prisonniers, enfin libres, en apesanteur.
Stéphane BURGET

Sylvie DEMAY

Sylvie DEMAY
15 Avenue Gaugé
78220 – VIROFLAY
sylviedemay@hotmail.com

Tant, t’entends ?
Et le vent 
Et le temps qui est
Et le temps qui passe
Et tout ce qui nous traverse
Pêle-mêle, au fil des jours. 
Et le temps qui est
Et qui ne va pas 
Et pourtant, on songe tous

Mais peut-être pas…..
A un grand bonheur sans fin
Et tous nos petits que vivront-ils
A l’aube des temps nouveaux ?
Être peintre,
C’est juste ressentir ces vibrations du monde
Et tenter de les faire ressurgir
Avec nos pinceaux, nos couleurs
Et parfois nos rêves aussi

Sylvie Demay

Claire DUBOST

13 Rue Guibert
76320 – CAUDEBEC LES ELBEUF
dubostclaire@yahoo.fr

« Mes travaux s’apparentent à l’écriture d’un journal de bord quasi quotidiennement à partir des
souvenirs collectés ici ou là au gré des rencontres fortuites ou non avec toutes sortes d’objets
d’enchantement qui produisent sur moi, par la seule force de leur charge poétique, le désir de
création, l’envie de jouer, de dessiner, de peindre, d’écrire, de mettre en scène les pièces de ma
curiosité, les sources de mon étonnement.
Pour autant, bien qu’elles y paraissent autobiographiques, les histoires que je raconte n’ont pas de
vocation narrative, elles sont instinctives et analogiques. »
Claire DUBOST

Charles DUCROUX

Charles DUCROUX
89 Rue Martainville
76000 – ROUEN
charlesducroux@free.fr
Facebook : charlesducrouxpeinture

« La voix de l’indicible »
Dans son atelier, Charles Ducroux voyage. Les échos de la musique, chez lui, se mêlent aux images
fugitives de la rue. C’est à partir de ces deux sources qu’il construit pas à pas son œuvre.
Parler de l’œuvre d’un peintre, c’est essayer de procurer quelques clés au lecteur. Une peinture, par
nature, est muette. Elle ne brandit aucun discours. Son message est ailleurs. Sa force réside d’abord
dans son pouvoir d’évocation. Charles Ducroux l’a très bien compris. Ce qu’il nous donne à voir ne
relève pas de l’anecdote. Nous frôlons tout à coup des vies, des destins anonymes, comme si nous
surprenions quelque entretien intime. Une impalpable nostalgie naît de chacune de ses toiles où bruns
et gris dominent. Volonté d’effacement ? Pudeur ? Peut-être y aurait-il un peu de cela chez notre
peintre. Face à ses personnages, je me suis surpris à penser au poète Fernando Pessoa, qui aimait se
dissimuler sous un grand nombre de pseudonymes.
Hantées par une certaine mélancolie et cette impression de solitude qui est le fait de la vie même, les
toiles de Charles Ducroux sont presque toujours en demi-teinte. Des présences silencieuses les
traversent, comme sur le quai d’une gare ou le trottoir d’une ville qui pourrait être la nôtre.
Ses toiles sont empreintes d’une magie singulière, d’une gravité énigmatique. Elles obligent le
spectateur à s’arrêter, à faire une pause. Nommer les lieux est-il en réduire le mystère ? Chez Charles
Ducroux, on erre, on vagabonde dans un espace à demi vaporeux, sans borne. Les visions que nous
recevons ressemblent un peu à des mirages, comme si leur matière même vibrait sous un léger voile
de chaleur. Ce ne sont pas des portraits, mais des séquences de vie.
Les passants de Charles Ducroux nous émeuvent mystérieusement. On n’ose pas détourner les yeux,
de peur qu’ils n’aient quitté la toile pour aller leur chemin, sans le moindre regard pour nous. »

Luis PORQUET

Jean-Pierre FRUIT

40 Rue de Reims
76000 – ROUEN
fructus.jpv@wanadoo.fr

Ancien élève de l’atelier de Denis Godefroy, je suis membre de l’Union des Arts Plastiques de Saint-
Etienne du Rouvray depuis 1998. Pleinement engagé dans mon activité d’artiste plasticien, je participe
régulièrement à de nombreux salons et expositions organisés en Normandie, principalement à Rouen et
dans sa région, dont plusieurs à Servaville-Salmonville.
Les œuvres présentées dans cette vingtième Biennale sont principalement des pastels à l’huile sur
carton. Deux d’entre eux, inspirés par des photographies prises par mes soins encadrent un collage de
végétaux sur toile agrémenté de peinture acrylique. En triptyque, cette installation évoque tout à la fois
le mouvement et la fête.
Trois autres pastels sont inspirés par le détail d’éléments végétaux, mais l’interprétation que j’en donne
peut faire penser à des personnages d’une famille imaginaire.
Deux œuvres d’inspiration voisine évoquent, l’une à l’encre et au lavis un visage tourmenté, l’autre au
pastel gras des corps enlacés.
Je souhaite que la libre figuration présente dans mes œuvres permette la diversité des regards et des
interprétations.

J.P. FRUIT

Clovis GENTES

43 Rue Saint Vivien
76000 – ROUEN
clovis.gentes@live.fr
http://galerie75.fr

Peintre, sculpteur, musicien et cinéaste, Clovis élabore ses oeuvres en lentes maturations.
Si ses productions nous semblent évidentes c’est qu’il en a déblayé tout ce qui pouvait nuire
à leur lecture et compréhension profonde.
C’est un artiste qu’il est nécessaire de considérer comme classique, au sens de l’exigence du
terme.
Sa main se nourrit de tradition pour servir l’acuité d’un regard contemporain.

Pierre GENTES

GALERIE 75
75 Rue Bouvreuil
76000 – ROUEN
Pbc.gentes@gmail.com
http://galerie75.fr

Peintre, du moins c’est l’avis de son poisson rouge, mais aussi galériste, ce qui ne retire rien à
son travail sur toile qu’il présente de temps à autres à la GALERIE75, rue Bouvreuil à Rouen.
Le travail qui vous est présenté est un dessin au crayon sur huile fraîche, réhaussé de couleurs.
Une large part de la composition est donnée par le hasard mâtiné de réflexion, une sorte de
paréidolie glissant sur une écriture automatique.

Serge GOBBE

1 bis Rue du haut
76113 – SAHURS
caronfrancis@wanadoo.fr

Lorsque le peintre semble se détourner de l’exaspération du temps, il découvre le métal et le cri change
de registre. L’ironie point et la blessure est aussi nette.
Roger BALAVOINE
Le devoir de la création est d’affronter la douleur du monde. Il ne peut en être autrement.
Albert CAMUS

Hervé GUILLEUX

17 Rte. Nle. 13 – Le Bourg
14100 – L’HOTELLERIE
guilleuxherve@gmail.com
herveguilleux.com

Hervé Guilleux peint uniquement d’après ses propres clichés photographiques. Les oeuvres sont
réalisées sur contre-plaqué intégralement peint en blanc. Un dessin préparatoire est réalisé avant de
venir peindre uniquement avec du noir, profond ou dilué. C’est ensuite que de la patine est ajoutée au
vernis donnant ainsi l’impression que le tableau change en fonction de la lumière
___________________________________
Avec Hervé Guilleux, on pénètre dans un autre monde comme si l’on était, tout à coup, transportés dans
un rêve ou un vieux film en noir, accomplissant un retour émouvant dans le temps.
Usant d’une technique on ne peut plus originale, ce prodigieux dessinateur réalise des compositions
magistrales vibrantes de nostalgie : usines livrées à l’oubli, quartiers sinistrés rues et maisons à
l’abandon, détruites dans la tourmente. Maître de la lumière, le peintre fait preuve d’une saisissante
virtuosité.
En dépit de sa déréliction, l’univers qu’il décrit transpire d’humanité, de présences fantomatiques.
Chaque détail semble y témoigner d’une mémoire, d’un destin inconnu, comme ces immeubles
éventrés qui par endroits dévoilent différentes couches de papier peint.
Le pictural chez lui transcende le pittoresque. Ce n’est pas le sujet, mais le regard qui importe
Luis PORQUET

Nicole JACQUES

8 Rue des deux Rivières
76750 – St. GERMAIN DES ESSOURTS

Je commence à peindre à ma retraite. Autodidacte, j’intègre pour la première fois en 2011 un atelier de
peinture à Préaux où, pendant quelques années, je suis les cours dispensés par Bernard PRUVOST puis
par Michel ABDOU.
Bernard PRUVOST me fait découvrir le Pastel. Quelle merveilleuse sensation de travailler avec les
doigts, comme les enfants ! La matière répond à mes attentes, les couleurs éclatent sur le support, je me
sens libérée, tout me paraît possible.
Depuis mes premiers tableaux, je travaille sur du Pastelcard, support cartonné rugueux sur lequel les
pastels durs (Rembrandt), tendres (Sennelier) ou poudreux (Schmincke) accrochent bien. Il permet une
bonne superposition des couches. Je n’utilise pas d’estompes préférant travailler avec la paume de la
main, avec les doigts.
Mes sujets de prédilection, la transparence du verre, la buée ou l’eau de pluie sur une vitre, je les
travaille depuis 2014 avec Jean-François RAYMOND, professeur de Pastel à l’atelier de Bois-
Guillaume. Je m’inspire tout d’abord de photos réalisées par des professionnels puis je commence à
faire mes propres photos, mets en scène verres et miroirs sur des drapés originaux.

Michèle JOHNER

16 Rue du Vieux Château
76100 – ROUEN
giffardmichele@gmail.com

La source d’inspiration première de Michèle Johner est la nature. Pour autant, le propos de l’artiste
est de nous emmener ailleurs, sur des chemins secrets qui se dévoilent à chacun selon son propre
imaginaire. Elle interprète le minéral, le végétal ou des paysages en suivant son imagination et ses
émotions jusqu’à ce que l’objet de départ soit simplement suggéré et synthétisé. Elle travaille la
peinture acrylique essentiellement au couteau. Elle choisit des couleurs nuancées qui lui permettent
de fondre le sujet central dans son environnement et d’apporter ainsi à son œuvre harmonie, sérénité
et mystère..
M. JOHNER

Monique JONCOUX

425 Route du Bourg Hautot
Touffreville La Corbeline
76190 – TÔTES
Joncoux.monique@orange.fr

Mes sujets favoris sont les arbres, les fleurs, la neige …
Je reste dans la nature loin du tumulte de la vie actuelle.
J’aime beaucoup la photo qui m’amène à des sujets, points de départs de mes aquarelles et acryliques
Je peins depuis une trentaine d’années en ayant suivi des cours et des stages
Monique JONCOUX

Gilbert LANDTHALER

8 Square de la Pie
76240 – BONSECOURS
Gilbert.landthaler@orange.fr
https://sites.google.com/site/sculpturenana

« La forme ? Ouverte. La matière ? Selon la forme. L’esprit alors ? Mouvementé par le désir
de dire. Quand l’inattendu arrive, Landthaler n’est jamais bien loin »
Roger Balavoine
« Utilisant des ingrédients aussi divers que le bois flotté, les galets, l’os,la pierre volcanique,
la limaille de fonte oxydée ou la cire à cacheter, Landthaler fabrique des personnages qui
évoquent les « arts primitifs ». Accompagnées ou non de poèmes, ses oeuvres drôles et
tendres, mais toujours jubilatoires, font montre d’invention. Jouant volontiers sur les mots,
Landthaler est manifestement un homme d’érudition qui ne se prend pas au sérieux »
Luis PORQUET

Jérôme LE GOFF

128 Place de la Cour Souveraine
76160 – SAINT MARTIN DU VIVIER

Cette série « Monts et merveilles » est un retour au simple plaisir de peindre à la gouache. C’est une
ancienne série intitulée « peigner la girafe » composée de 100 gouaches au format A4 qui m’a permis
d’affiner une technique. Dans les écoles, si on fait travailler les enfants à la gouache c’est parce que
l’acrylique ruine les vêtements, mais c’est sans doute le médium le plus difficile à maîtriser. Quand on a
compris comment l’utiliser, ça devient un véritable plaisir car on peut s’installer n’importe où pour
travailler : trois tubes de couleurs primaires, du blanc, un verre d’eau et c’est parti !
Pour cette série qui demande un peu de précision, je choisis d’abord la photo d’un ciel qui m’inspire au
niveau des couleurs avant de le peindre sur mon format sans me soucier de la montagne. Celle-ci est
choisie quand le ciel est terminé. C’est la rencontre entre ces deux images disparates qui créé le trouble
recherché. Une fois la montagne peinte, je lui apporte certaines couleurs que l’on trouve dans le ciel
pour donner du sens, une histoire qui se raconte entre ciel et montagne.

Marie-France LE HENAFF

188 Rue du moulin
76116 – SERVAVILLE
mariefrance.lehenaff@orange.fr

Une toile se fait toujours dans l’humeur, avec les élans du moment.
J’aime privilégier une approche spontanée, fondée sur l’imagination, et surtout libre de toute
contrainte.
Une forme d’expression qui consiste à construire dans l’instant, sans projet défini, donc à
donner corps à l’idée qui vient, à une forme, à la couleur qui lui répond.
Dans cette logique, la toile se construit et se déconstruit au gré des ajouts et des repentirs, elle
ne s’adosse généralement à aucune réalité ou image concrète.
Elle doit se suffire.
M.France LE HENAFF

Marie-Dominique LECARPENTIER

33 Rue de l’Eglise
76160 – SAINT LEGER DU BOURG DENIS
quintet.lecarpentier@tumblr.com

« La peinture ne saisira le mystère de la réalité que si le peintre ne sait pas comment s’y
prendre ! » Francis Bacon. Cette phrase illustre un peu ma démarche qui consiste à chercher
l’équilibre entre les vides et les pleins, à gratter la toile, ôter et remettre de la matière, afin de
trouver la ligne la plus juste, faire venir la lumière … Etant empirique et intuitive, j’essaye de
trouver à chaque tonalité sa place et les couleurs m’emmènent parfois dans des contrées
inattendues. Il m’arrive parfois d’être mécontente de la toile, alors je la recouvre et je recommence.
Me surprendre moi-même, prendre des risques, chercher encore et toujours …La peinture est une
quête difficile, ingrate quelquefois, mais c’est un voyage passionnant !
M. Dominique LECARPENTIER

Jean-Louis LEMAIRE

4 Rue de la République
76240 – MESNIL-ESNARD
jean-louis.lemaire0558@orange.fr

Peiture rime avec Aventure, on ne sait jamais vers où l’on part vraiment…
Le geste vous guide, et comme disait Cézanne, « A mesure que l’on peint, le dessin se précise »
Mais il se peut aussi qu’il n’y ait plus de dessin…..Et que seule la couleur subsiste, dans une
composition plaisante, ou troublante.
Jean- Louis LEMAIRE

MELANE

Mélanie THIBOUT
8 Boulevard Isambard
27200 – VERNON
melanethibout@gmail.com
https://instagram.com/melane_thibout_artiste

Depuis plusieurs années, mes recherches s’organisent autour du corps, corps de la peinture, corps du
peintre, corps féminin. Lutte des corps qui émergent de cette matière, j’aime les très grands formats, le
rapport au corps pendant l’acte de création. Mettre en jeu son corps, laisser une trace.
Corps-Matière-Peau-Chair-Epaisseur-Territoire-Paysage-Figure-Fragment
« Mon corps n’est pas seulement un perçu parmi les perçus, il est mesurant de tous » Merleau-Ponty.
Mais entre besoin d’être dans une certaine vérité du dessin, une justesse du trait et le besoin de s’en
libérer, une de mes problématiques est comment allier le fond et la forme ?
Les moyens techniques sont au service du sens et leur maitrise est pour moi indispensable pour s’en
libérer.
Les mots, les gestes graphiques sont importants. Des corps aux portraits, du geste spontané, direct,
parfois violent, au trait, aux hachures, mon travail fait des allers retours entre dessin et matière, parcourt
le corps, parle de mémoire, d’épaisseurs, de cicatrices, de chair, la chair de la peinture ; parle
d’effacement, de disparition, de la place de la femme, du corps féminin.
Mélane

Dominique MELOIS

61 Rue Albert Roussel
76000 – ROUEN
domelois@orange.fr

M’exprimer par la peinture est un rêve d’enfance.
J’ai une passion pour la couleur et un intérêt profond pour les gens, regarder, observer, imaginer la
complexité des relations qui se tissent entre eux.
Le jeu avec les couleurs et l’utilisation de plusieurs techniques (acrylique, pastels secs et à l’huile,
gravure et collages) me sert à créer un univers onirique où je mets en interaction mes personnages.
Revendiquant un aspect figuratif, je laisse les histoires « mises en scène » en questions.
D. Mélois

Yvon NEUVILLE

59 Rue Saint Thomas
27000 – EVREUX
neuville.pictura@wanadoo.fr
http://www.pictura.org

Pourquoi je peins ?
De A à Z, l’alphabet ne contient que vingt-six lettres…C’est bien peu pour parler de ces impalpables
essences qui construisent l’émotion.
Mes référents artistiques, seraient les peintres des grottes de Chauvet ou de Lascaux.
Peintres premiers, vivant dans des abris aux pénombres dansantes et aux parois chargées d’ombres et
de lumières qui activaient leurs nécessaires besoins d’expressions, leur créativité, leur intelligence, leurs
mystères, leurs impuissances sublimées.
Tout d’abord, j’ai été peintre figuratif pour tenter de RE présenter le perçu.
Ensuite peintre figuratif pour interpréter l’aperçu.
Aujourd’hui, d’expression non figurative, la peinture m’entraîne à la rencontre de mes arcanes
émotionnels…
Longues conversations, pour ne pas dire longues conversions où la couleur et la ligne posées suggèrent
la couleur et la ligne à poser.
Chaque œuvre devient alors un miroir qui présente ou qui suggère…
Une image bien sûr, mais le reflet sans fard de qui s’expose à son tain
Neuville

KimChi NGUYEN

5 Chemin du Moulin Pouchet
27610 – ROMILLY SUR ANDELLE
nguykimchi@gmail.com
https://kimchinguyen.wisite.com/monsite

Kim Chi NGUYEN est une artiste peintre vietnamienne,
De réalisme à expressionnisme elle a produit une série d’oeuvres toujours d’une très grande
humanité constituée de fragments de souvenirs, d’une vision d’un monde chaotique, oppressant
mais ouvrant sur la lumière.
L’humain y est le centre de l’expression. Des files de silhouettes, on perçoit une transe, une
marche de l’humanité cherchant à s’extirper de sa condition.
De la direction commune, de l’unité de la masse humaine, de la douceur de la lumière qui
s’extrait de l’obscurité, perce une recherche d’égalité, de cohésion, d’avenir, d’amour.
Il n’y a pas de limite exprimée, il s’agit d’une oeuvre où chacun peut se projeter en fonction de
son propre vécu, ou chacun peut s’interroger sur sa relation intime à l’humanité.

Lucien PALIOTTI

376 Rue du Carmel
76230 – BOIS-GUILLAUME
lucienpaliotti@orange.fr

Au fil de mon parcours je me suis détaché d’un style figuratif pour m’orienter vers une facture
contemporaine avec des oeuvres informelles.
Ce cheminement d’expériences et de recherches me fait sans cesse évoluer dans la construction de
mes toiles essentiellement par le travail de la matière : strates aux teintes sourdes surgissent,
s’étirent et se froissent laissant apparaître signes, accidents insolites et lumières sur de faibles
reliefs.
Je cherche avant tout à créer mon univers propre, rêvé, imaginé, irréel parfois mais toujours
imprégné de poésie, invitant au voyage, une contemplation voire une méditation.
Rien n’est écrit, tout se construit et se dévoile.
Lucien PALIOTTI

Sophie PAVOT

125 Rue Pasteur
76530 – GRAND COURONNE
pavot.sophie@orange.fr

Saisir la vérité d’un corps, lui donner une poésie colorée, le tout dans un dessin enlevé, voilà
un résumé de ma façon de travailler.
Sophie PAVOT

Sonia PICCOLI

24 Rue Eric Satie
76000 – ROUEN
sonia.piccoli@yahoo.fr

« Après les portraits regardant le monde extérieur et intérieur, j’aborde la nature.
C’est à la suite d’une saute de vent, de l’éclat du soleil sur le feuillage, de la nuit qui est passée
là-dessus ou parce que chaque jour est un jour nouveau. »
Sonia PICCOLI

Marie-Madeleine TANCRE

TANCRE
125 Rue des broches
76160 – SAINT LEGER du Bourg-Denis
Mado.t@hotmail.fr

J’ai toujours dessiné. J’ai aussi expérimenté les techniques de peinture et d’aquarelle.
Depuis plusieurs années je pratique le modelage, et mes notions d’anatomie m’ont amenée en
toute logique vers la création de « La Gamine ».
Marie-Madeleine TANCRE

Patrice THIBOUT

51 Rue Mouchard
76320 – SAINT PIERRE LES ELBEUF
patthibout@gmail.com
http://arthib.free.fr/

Mon travail depuis plus de trente années en sculpture, côtoie les limites de la fiction architecturale
et parfois même, si ce n’est souvent, les transgresse allègrement.
Il évoque un monde passé ou futur dans lequel la recherche de la forme et de l’harmonie prend
aujourd’hui une voie parallèle.
Depuis peu la peinture a rejoint ces formes pour leur ajouter la dimension végétale et ouvrir la porte
à un monde imaginaire
Patrice THIBOUT

Alissa THOR

25 Rue Saint Sever
76100 – ROUEN
alissathor@club-internet.fr
alissathor.wixsite.com

Il y a dans la fascination un instant suspendu, exact, géométriquement situé, unique, où tout est encore
possible et où plus rien ne l’est. Un instant où résonnent encore les harmoniques d’un passé effacé
tandis que se creuse dans le reflux, sans qu’on sache s’il sera vaguelette ou tsunami, caresse ou gifle,
l’immense espace du silence à venir.
Alissa Thor nous offre cet instant, périlleux, grave et minuscule, où tout se joue. Nous ne saurons ni le
prologue de l’histoire, ni sa conclusion, nous ne saurons pas qui est qui, si l’oeil fermé du modèle
répond à l’oeil fermé du peintre pour gommer les perspectives, si les visages de brumes bleues
arboreront un jour les rouges des comédiens, nous ne saurons pas et pourtant nous saurons tout et nous
aurons peur de le dire, pour ne pas bousculer cette seconde immobile : quelqu’un, quelque part, a lancé
un dé et le dé n’est pas retombé.
Alexo Xenidis

Jean-Marie TORQUE

70 Rue des Déportés
76300 – SOTTEVILLE LES ROUEN
jean-marie.torque@wanadoo.fr
https://torque.fr

Jean-Marie Torque s’il est connu pour ses peintures et ses dessins a pratiqué la photographie argentique
dès les années 80, il a disposé un temps d’un petit laboratoire personnel de développement et de tirage
noir et blanc et a expérimenté le cibachrome…
Ces dernières années il est revenu à ses premières amours. Il s’est alors confronté à des challenges
techniques nécessitant l’investissement dans un matériel numérique pointu.
La curiosité n’est pas toujours un vilain défaut et la peinture peut vous mener à tout.
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En juillet 2023 j’ai pris des photographies de cyprès cassés le long du sentier côtier du Golfe du
Morbihan non loin d’Arzon, revenu dans mon atelier je les ai traitées numériquement, notamment en les
vectorisant et en y ajoutant des aplats de couleurs. Ces compositions numériques témoignent de la
souffrance de la nature face aux tempêtes de plus en plus fréquentes et violentes, du fait du
réchauffement climatique.