Biennale 2022

Après deux années de disette, nous retrouvons avec bonheur nos cimaises. Cette année, notre manifestation revêtira un caractère particulier, car nous voulons y rendre hommage à un artiste normand tout à fait exceptionnel Denis GODEFROY, disparu en 1997, qu’il est inutile de présenter tant il a marqué le milieu artistique régional et au-delà. Nous sommes heureux de vous présenter quelques unes de ses œuvres, réunies grâce à l’obligeance de collectionneurs que nous remercions chaleureusement. Nous y rendrons aussi hommage à une personne non moins exceptionnelle François TORTOSA qui fut l’un de nos amis. Homme fidèle, cultivé et d’une humanité à fleur de peau, nous aimions en sa compagnie retrouver, lors de nos expositions, les enfants de nos écoles pour des séquences peinture où sa gentillesse souriante installait toujours la bonne humeur. Il nous a quittés dans le froid de l’hiver 2019 après bien des souffrances, nous le regrettons infiniment.
Comme de coutume, nous associons dans notre salon des œuvres de styles et de factures fort différents, respectant en cela le sens que donne l’académie au vocable « contemporain », qui, en matière d’art désigne « de façon générale et globale l’ensemble des œuvres produites de 1945 à nos jours, quels qu’en soient le style et la pratique esthétique ». Dans cette classification, l’art contemporain succède à l’art moderne dont on situe les débuts vers 1850. Pour clore la sempiternelle querelle des genres, nous aimons l’idée que l’art n’est finalement qu’un pont entre ce qui se veut abstrait et ce que l’on croit figuratif, une forme de mélange, qui, avec l’apparence du visible propose l’impression de l’invisible. Une phrase de John Ruskin pourrait à elle seule résumer notre sentiment : « L’art est beau quand la main, la tête et le cœur travaillent ensemble » Pour l’artiste, produire une œuvre, c’est d’abord travailler dans la solitude, provoquer sa chance, débusquer l’image enfouie, la concrétiser en donnant vie à ce qui n’est au départ
qu’une intuition un vague pressentiment. Vient ensuite le temps de corriger, d’effacer ce qui ne fait pas vraiment partie de l’histoire, éliminer pour enfin ne garder que les formes et les harmonies qui matérialisent l’idée et l’émotion. Alors seulement vient le temps de proposer, de montrer, car « L’œuvre vit du regard qu’on lui porte. Elle ne se limite pas à ce qu’elle est ni à celui qui l’a produite, elle est faite aussi de celui qui la regarde ». (P. Soulages)

Wen Yu AYMARD Jean-Claude BLONDELCEDRERoger COQUELJean-Jacques CRIBELIERAgnès DEVEClaire DUBOSTLiz ESCUTIAThierry EUSEBEValérie FONTClovis GENTESSerge GOBBEPierre GODEFROIDDenis GODEFROYMr. & Mme. GORGÔMichèle Bénédicte JOUXTELMarie France LE HENAFFDiem Thuy LE MAIJean- Louis LEMAIREClaire LEZE SHMITESalah MOUSSAOUIKim Chi NGUYENCéline OUVRYLucien PALIOTTISophie PAVOTFrançois PRISERCaroline STRANDEMarie-Madeleine TANCREAlissa THORJean-Marie TORQUEFrançois TORTOSAJean-Paul TOURBATEZAlain TRIBALLEAU

 

Les reproductions des œuvres insérées dans ce site appartiennent aux artistes qui les ont créées.
Ils vous remercient de respecter leurs droits et de ne pas les copier …

Wen Yu AYMARD 蘇紋玉

23 rue Masséot-Abaquesne 76100 – ROUEN
atelier.aufildupinceau@gmail.com
Site internet : aufildupinceau.wenyu

Par mes peintures à l’encre, je tente de dévoiler des mondes : exploration de terres lointaines ou imaginaires ; mécanismes de la perception et des circuits des sensations ; poursuite de la « voie intérieure» ; plongée dans l’« l’espace du dedans » De la connaissance de soi par l’œuvre dessiné. J’essaie de rendre compte des tourments qu’ils font subir à la conscience, secouée par un rythme « rendant tout différent, où pensées, sentiments, tiennent des images intérieures vibrantes, ténébreuses, insupportables. Ils donnent à voir les vertiges de l’infiniment petit et de l’infiniment grand qui envahissent l’esprit. Par le pinceau qui couvre le papier, qui charge la vision de l’encre de sa densité ; mes expériences calligraphiques apportent un apaisement : peu à peu, le flux destructeur se meut en « arbre de la vie », qui parcourt l’humain.

Wen Yu AYMARD 蘇紋玉

Vibrations du
printemps
La lune est comme le
miroir, le cœur est pur
comme l’eau de source.
La vie est un rêve

Jean-Claude BLONDEL

19 Rue du Moulin
76750 – St. GERMAIN des ESSOURTS

Confié dans le jeune âge à un expert…Frank INNOCENT, J. Cl. BLONDEL n’a hélas pu suivre le chemin sur lequel l’avaient placé ses premiers pas et sur lequel il aurait aimé poursuivre. La vie, les parents vous imposent souvent des choix dont vous ne pouvez que vous accommoder. Issu d’une famille de boulangers, il a du, bon gré mal gré, subir l’alternative familiale et faire fi de ses envies, beaux arts ou école Boulle. Le choix vite résumé : Cuisinier ou pâtissier, notre homme, devenu cuisinier s’est lancé pleinement dans l’aventure : Les grands établissements parisiens, Barclays, Fouquets, Georges V et d’autres pour ensuite créer à Rouen « son cabaret », L’Ours. Cette nouvelle aventure il la vivra au contact d’une foule d’artistes, Chanteurs, humoristes chansonniers puis il deviendra enfin producteur. Au terme d’une vie professionnelle des plus denses, il retrouvera ses pinceaux la retraite venue. Une mini tornade ayant endommagé sa maison, il portera sur les évènements climatiques qui nous menacent un regard éveillé, le regard de l’artiste.

« CEDRE »

LETOURNEUR Cédric
35 Avenue Henri Chasles
91480 – QUINCY Sous SENART
cedricletourneur@aol.com

Artiste original, il redonne leur lustre et leur noblesse à des matériaux déclassés, au rebut, en l’occurrence des grands bidons vides. Parler de recyclage serait tentant si ce n’est qu’en la circonstance il faut à l’évidence parler d’art, et, si la démarche peut surprendre, le résultat n’est pas en reste, car ne vous y trompez pas, il s’agit réellement d’un Art à qui sans hésiter, nous attribuerons la majuscule de rigueur. De grands bidons cabossés, écrasés à coups de marteau se métamorphosent par l’effet d’une inspiration surprenante et d’une imagination des plus fertile, en des corps, des figures, des compositions qui transpirent d’humanité. L’inattendu dans la créativité, c’est d’abord et avant tout le talent.

Roger COQUEL

98 Route du cheval blanc
Saint Aubin de Crétot 76190 – YVETOT
roger.coquel@wanadoo.fr

Une figure hors du commun, paradoxale, qui surprend et vous réjouit. Qui surprend, tant la poésie à fleur de toile, le mystère, voire même l’onirisme de ses œuvres, semblent en contraste aigu avec le personnage tel qu’il apparaît au premier regard. Qui vous réjouit, car la technique, issue d’un long apprentissage se met ici au service d’une émotion et d’une humanité que l’homme et sa pudeur contiennent, mais, que l’artiste laisse exploser sur la toile pour vous l’offrir en partage. Les mots sont quelquefois trompeurs, ambigus, l’œuvre jamais, et dans ce cas, assise sur l’exigence du beau et de l’authentique.
Laissez vous conduire, les yeux ouverts, et entrez sans réserves dans le jeu, voyez et entendez les harmonies d’un artiste épris de musique, passionné de jazz et qui manie la couleur tantôt sur un rythme
de Charlie, tantôt de Thélonius quand il ne convoque pas les scats de la grande Ella.

Jean-Jacques CRIBELIER

10 Rue de la Gare
76780 – CROISY Sur ANDELLE
cribelier@orange.fr

Se construire une personnalité en sculpture représente un challenge ardu et délicat. Pourtant JJ. Cribelier a réussi parfaitement ce défi par le bois, le bronze et différents métaux qu’il dompte selon son goût, ses désirs et même son humour. Et il n’en manque guère, ce disciple du sculpteur de l’âme qu’était Y. Alan et de cette statuaire qu’est D. Souanin.
En effet dans le sillage de ces grands sculpteurs, JJ. Cribelier engrange de multiples prix dans les meilleurs salons régionaux, sans oublier une médaille aux « Français ». Avec énormément de sincérité et l’instinct des vrais artistes, JJC sait exprimer la douceur sereine de personnages limpides ou la manifestation d’êtres obscurs. Une dualité mystère, puissance qu’exprime ce créateur mu par la foi et l’imagination.
André RUELLAN

Agnès DEVE

57 Rue de l’Avalasse 76000 – ROUEN
agnesdv@hotmail.fr
agnesdv.com

Mon langage pictural s’exprime et se développe au travers d’une recherche et d’un questionnement permanents. Tout est prétexte pour moi à élargir le champ de la création. J’explore joyeusement, heurte ou harmonise les formes et les couleurs, remplis ou sature à satiété, éprouve les contrastes, joue entre équilibre et déséquilibre, invente des perspectives improbables, suspends le temps et l’espace, m’applique à faire tordu ou laisse libre cours à la rectitude, mets de l’ordre ou du désordre parce que je me sens bien dans l’un et l’autre; demande à ma main de faire ce qu’elle ne sait pas. Libérée du carcan d’un savoir institutionnalisé, le « non-savoir » me permet d’inventer mes propres règles sans préjugés ni a priori. J’aborde l’inconnu avec une curiosité et un émerveillement sans cesse renouvelés. Tout cela, et bien d’avantage encore, c’est ce que tente de restituer ma peinture…
Agnès DEVE

Claire DUBOST

dubostclaire@yahoo.fr

« Mes travaux s’apparentent à l’écriture d’un journal de bord quasi quotidiennement à partir des souvenirs collectés ici ou là au gré des rencontres fortuites ou non avec toutes sortes d’objets d’enchantement qui produisent sur moi, par la seule force de leur charge poétique, le désir de création, l’envie de jouer, de dessiner, de peindre, d’écrire, de mettre en scène les pièces de ma curiosité, les sources de mon étonnement. Pour autant, bien qu’elles y paraissent autobiographiques, les histoires que je raconte n’ont pas de vocation narrative, elles sont instinctives et analogiques. »
Claire DUBOST

Liz ESCUTIA

46 Rue de Romainville 93100 – MONTREUIL
lizescutia@gmail.com

Née au Mexique, Liz Escutia a suivi des études à l’école des beaux arts de Guadalajara et de Paris. Elle a également étudié la photographie au Canada. Artiste engagée, elle met l’art au service de convictions personnelles affirmées et ancrées dans un humanisme sincère.
Au travers d’influences très diverses, de Caravage à Tamayo mais aussi Munch, Freud, Bacon ou Rivera, elle su créer un style, une manière à elle d’intérioriser, puis d’interpréter sans ambigüités, sans concessions les sujets dont son engagement constitue le socle, la matière essentielle.
Une technique affirmée dans la gestuelle comme dans la couleur est mise au service de l’idée, de l’engagement. Liz Escutia peint aux limites de la figuration et de l’abstraction. Il est évident que pour elle l’essentiel n’est pas dans la forme mais dans le sujet et l’empathie qui la porte vers l’humain et le métissage des cultures.

Thierry EUSEBE

6 route des Bouffards 76590 – SAINT CRESPIN
eusebethierry@gmail.com
http://eusebe-th.blogspot.com

Artiste autodidacte, il a toujours eu une grande attirance pour les arts plastiques, s’initiant à la plume, pastel, crayon et autres matériaux des plus diversifiés avant de s’essayer à la sculpture. De son métier de soudeur il a gardé le goût du métal au toucher si froid ou si chaud, poli comme un miroir ou brut laissé à l’alchimie de l’oxydation et se tourne naturellement vers le métal’art. Il cherche sans cesse à donner de la noblesse à des pièces d’acier, d’inox, rebuts de l’industrie, en les assemblant pour les transformer en sculptures aux courbes arrondies inspirées du corps humain pour la plupart. Des marques et des manques de matière sont laissés en évidence pour que chacun puisse imaginer la technique et la démarche de son travail.

Valérie FONT

12 Rue du Franc Alleu 76000 – ROUEN
valerie.font.de.campos@numericable.fr
Instagram : valerie_font

La plupart de mes toiles sont des paysages imaginaires d’huile et d’encres. Roches, vestiges, terre, ciel et mer se confondent entre obscurité et lueurs. Ces espaces où le temps s’étire se veulent l’écho secret de nos tourments tout comme leur refuge apaisant. Parvenir à ce que ces atmosphères silencieuses renvoient à une part intime de chacun est l’essentiel de ma recherche.
Valérie FONT

Clovis GENTES

43 rue Saint Vivien 76000 – ROUEN
Clovis.gentes@live.fr

Je m’appelle Clovis GENTES, je suis Médecin Généraliste remplaçant et je suis aussi Peintre et Sculpteur. La cohérence entre ces deux univers n’est pas toujours simple, mais pour moi l’un ne va pas sans l’autre. Je peins, je sculpte et je représente majoritairement des personnages. Dans la vraie vie, les corps sont toujours extrêmement expressifs. Ils portent toujours en eux les signes de quelque chose… qu’ils le veuillent ou non. Une main, un regard, un muscle peuvent en dire long sur une vie, une maladie ou une histoire.
CLOVIS
Au contraire de Clovis, il nous semble que cette cohérence est des plus évidente, elle tient simplement d’une disposition particulière qui s’appelle « Empathie » qui est la capacité à comprendre les sentiments et les émotions de l’autre. Pas besoin d’insister sur cette aptitude (évidente dans son cas). Pour s’en convaincre, il suffit de regarder, l’émotion est au rendez-vous.

Serge GOBBE

1 bis Rue du haut 76113 – SAHURS
caronfrancis@wanadoo.fr

Loin des clichés et des certitudes éphémères, peindre est avant tout un acte de vie et d’amour. La sincérité est l’outil essentiel pour ce voyage émotionnel. Cette nécessité intérieure ne s’apprend pas, elle se gagne par des combats souvent douloureux et devient le cri essentiel de l’homme.
Serge GOBBE
L’expressionnisme c’est aussi un trait noir qui déchire la feuille blanche. C’est la dernière nouvelle du front.
Dominique GUIGNERY

Pierre GODEFROID

6 Route de Morgny
76116 – BLAINVILLE CREVON
Godefroidpierre1@gmail.com

« Depuis toujours, me semble t’il, j’ai regardé, beaucoup observé. J’ai admiré les plus grands (De Marcel Gromaire à Alechinsky….et allez donc!!C’est ce qui me vient à l’esprit) J’ai côtoyé et aimé Jean Pierre Bourquin, Marie Cécile Aptel… Depuis longtemps, je « crobarde » dans de petits carnets, aquarellises de tout petits formats. Par timidité sans doute : tout petits!!
Inscrit à l’atelier « indigo » animé par Anne Marie Houdeville qui m’a permis d’agrandir, d’oser, de poursuivre le trait. J’aime son travail et ses conseils.
Membre des « peintres du Caducée » j’ai pu exposer à La Chapelle du Carmel à Bois Guillaume et à Mesnil Esnard.
Que dire de la création? Elle est au service de l’émotion. Sinon rien «
Pierre GODEFROID

Denis GODEFROY

(Louis Godefroy)
7 Route d’Herqueville 27430 – ANDE
louis.godefroy@hotmail.fr
Site :https:// denisgodefroy.fr

Par le dessin ou la peinture, Denis Godefroy entrevoit on ne sait quoi, une lueur soudaine et flottante, une évidence qui n’est pas nommée, qui n’est pas définissable. Il devine l’intransmissible, l’inracontable. Il soupçonne quelque chose qui n’a nulle représentation, nulle figure complète, nulle forme achevée, nul schéma, nulle preuve, nulle littérature.
Dans la brume, dans le brouillard, dans la buée, dans les couches superposées, dans les nappes sombres ou blanches, dans les strates empilées, dans les surfaces égarées, il pressent une vérité indéterminée. D’une manière détournée, ses œuvres suggèrent ce qui est en dehors du concept, en dehors de toute icône, de toute image, en dehors du conscient, loin des critiques et des théories.
D. Godefroy ne veut ni prouver, ni démontrer, ni illustrer, ni justifier, ni établir. Il disait «Je n’aime pas les preuves, les choses qui font la preuve, j’aime l’épreuve mais non pas les preuves ». Les «choses » ne comptent pas pour la peinture. Il se met à distance de la réalité, du fait, de l’objectif. Il veut sentir, expérimenter par l’art. Il veut être ému par l’épreuve, bouleversé. L’ébranlement, une certaine fièvre l’incitent à créer.
En contemplant ses couleurs vibrantes, sourdes, vous écoutez une mélodie « très, très sourde » proche de la musique répétitive ». Une mélodie en noirs inconstants.
Gilbert LASCAUX

Mr. & Mme. GORGÔ

63 rue Guillemard
76600 – LE HAVRE
g.gouteuxmichel@orange.fr
www.mr-et-mme-gorgo.com

Ce qui caractérise Mr et Mme GORGÔ avant tout, c’est la nostalgie. La nostalgie de l’enfance bien sûr, mais pas seulement : la nostalgie prénatale ou post-mortem, la nostalgie d’un autre monde. Cet autre monde, à l’abri du temps, dans un autre espace, qui exprime ses douleurs et ses désirs, Mr et Mme GORGÔ ne l’envisagent pas forcément plus agréable que le nôtre, simplement différent : le chant des sirènes est celui des usines mais le cafard est toujours monstre. Alors ils se disent qu’il contribue à la création universelle, d’une manière infime certes, mais bon, il enrichit la conscience cosmique à la mesure de ses moyens.
Péché d’orgueil ? Remède à la mélancolie aussi. Ce que l’on nomme habituellement la réalité, Mr et Mme GORGÔ ne sont pas en capacité de s’en émerveiller, bien trop narcissiques pour cela. Un brin de poésie, une touche d’humour pourtant, car s’ils sont mélancoliques Mr et Mme GORGÔ ne sont pas sérieux. Ils échappent au pire !
Monsieur GORGÔ

Michèle Bénédicte JOUXTEL

11 Route de l’abreuvoir
76750 – REBETS
michelebenedicte@wanadoo.fr

Mon langage pictural s’exprime et se développe au travers d’une recherche et d’un questionnement permanents. Tout est prétexte pour moi à élargir le champ de la création. J’explore joyeusement, heurte ou harmonise les formes et les couleurs, remplis ou sature à satiété, éprouve les contrastes, joue entre équilibre et déséquilibre, invente des perspectives improbables, suspends le temps et l’espace, m’applique à faire tordu ou laisse libre cours à la rectitude, mets de l’ordre ou du désordre parce que je me sens bien dans l’un et l’autre; demande à ma main de faire ce qu’elle ne sait pas.
Libérée du carcan d’un savoir institutionnalisé, le « non-savoir » me permet d’inventer mes propres règles sans préjugés ni a priori. J’aborde l’inconnu avec une curiosité et un émerveillement sans cesse renouvelés. Tout cela, et bien d’avantage encore, c’est ce que tente de restituer ma peinture…
Michèle-Bénédicte JOUXTEL

Marie France LE HENAFF

188 Rue du moulin
76116 – SERVAVILLE
Mariefrance.lehenaff@orange.fr

Une toile se fait toujours dans l’humeur, avec les élans du moment. J’aime privilégier une approche spontanée, fondée sur l’imagination, et surtout libre de toute contrainte. Une forme d’expression qui consiste à construire dans l’instant, sans projet défini, donc à donner corps à l’idée qui vient, à une forme, à la couleur qui lui répond. Dans cette logique, la toile se construit et se déconstruit au gré des ajouts et des repentirs, elle ne s’adosse généralement à aucune réalité ou image concrète. Elle doit se suffire.
M.France LE HENAFF

Diem Thuy LE MAI

22 rue de Gravel 22130 – CORSEUL
lemaithuy@laposte.net
www.lemaithuy.sitew.com

Artiste autodidacte originaire du Vietnam, Diem Thuy LE MAI a toujours été passionnée de peinture. Exerçant d’abord sa profession dans le domaine de la santé, ce n’est qu’en 2011 qu’elle se consacre entièrement à sa passion. Depuis, elle puise son inspiration dans les nombreux paysages qu’elle rencontre, et se laisse à l’influence d’un mixte entre sa culture tant vietnamienne que française.
Participante à plusieurs expositions, essentiellement en Normandie, l’artiste a été récompensée à de nombreuses reprises. Découvrez ses œuvres contemporaines et colorées qui mènent à une découverte picturale à la frontière de l’abstraction.

Jean- Louis LEMAIRE

4 Rue de la République 76240 – MESNIL-ESNARD
jean-louis.lemaire0558@orange.fr

Peinture rime avec Aventure, on ne sait jamais vers où l’on part vraiment… Le geste vous guide, et comme disait Cézanne, « A mesure que l’on peint, le dessin se précise »
Mais il se peut aussi qu’il n’y ait plus de dessin…..Et que seule la couleur subsiste, dans une composition plaisante, ou troublante.
Jean- Louis LEMAIRE

Claire LEZE SHMITE

4 rue Georges Liot 76420 – BIHOREL
claire.leze-schmite@orange.fr

J’aime le volume et donner vie à des personnages sortis de mon imagination. Mes thèmes de prédilection sont avant tout l’humain et l’actualité qui me fait réagir comme les migrants ou encore l’homme dans le monde. Pour cela j’utilise plusieurs techniques, et vais de l’une à l’autre, au gré de mes envies : le modelage en terre, le métal, les objets détournés, le bois, ou encore la pierre, depuis peu, le papier, Il m’arrive également de mixer ces matières entre elles… Mon idée est avant tout de renouveler mon intérêt: je suis toujours à la recherche d’une nouvelle approche, un nouveau geste, et garde un oeil neuf sur ce qui m’entoure… Mon univers mêle poésie et douceur.
Claire LEZE SHMITE

Salah MOUSSAOUI

38 Rue de la République 76000 – ROUEN
salamoussaoui@yahoo.fr

Je travaille essentiellement à la peinture acrylique sur les supports les plus divers (bois, carton, papier, etc…). La grande variété des supports me permet de « raconter des histoires » comme me l’a enseigné
Jean-Pierre BOURQUIN qui fut mon professeur. C’est à la personne qui regarde qu’il appartient de poursuivre cette histoire selon sa sensibilité, son émotivité et son état du moment.
Pour moi l’abstraction est un mode artistique qui offre toutes les possibilités pour s’exprimer et transmettre un sentiment, un état d’esprit. Léonard de VINCI disait « La pittura é cosa mentale », elle doit être selon lui une ouverture au Monde
Salah MOUSSAOUI

Kim Chi NGUYEN

5 Chemin du Moulin Pouchet
27610 – ROMILLY sur ANDELLE
nguykimchi@gmail.com
https://kimchinguyen.wixsite.com/monsite

Kim est une artiste très créative venue du Vietnam et arrivée en France en 2013 après avoir appris et professé l’art à l’université de Dong Thap. Toute d’humanité sa peinture se nourrit d’une forme d’empathie qui depuis le plus jeune âge la porte vers ses semblables. Remarquée dès son arrivée en France pour l’expressivité de ses portraits, tout à la fois de finesse et de force, elle ne se limite pas dans l’exercice et n’hésite pas selon ce qu’elle souhaite exprimer à y mêler différentes techniques, huiles, pastels secs, etc.. Les visages, tantôt sereins, tantôt tendus, tantôt violents, les portraits en pied constituent autant de fresques sociétales inscrites dans une actualité d’où la violence n’est jamais exclue et que sa double culture l’amène à percevoir avec plus de curiosité, donc plus d’acuité.
Un travail qui rend compte des sentiments, des tensions et des luttes qui traversent notre monde, mais aussi des différences souvent insurmontables qui installent autant de barrières. L’ensemble de ses œuvres à travers une facture très contemporaine délivre une vision du monde moderne que chacun peut lire et s’approprier à sa manière.

Céline OUVRY

166 Rue des Frênes 76190 – ETOUTEVILLE
celine.ouvry6@orange.fr
celineouvryartiste.wixsite.com

Après des études d’Arts plastiques et de lettres à Paris 1 Sorbonne, ainsi que des cours du soir à l’école des Beaux-Arts de Rouen, je suis aujourd’hui professeure d’Arts appliqués dans cette ville. Ma peinture est instinctive, instantanée, sensible, elle est basée sur la recherche de l’émotion. Ma création se nourrit de rencontres, de souvenirs, de traces du passé, de poésies, de musiques, du questionnement sur notre existence… Les parties floues et abstraites des tableaux se confrontent souvent aux formes plus stables et plus géométriques, elles s’équilibrent entres elles faisant référence aux réflexions existentielles. Laisser une trace de son existence par le biais de l’art permet de donner un sens à sa vie au-delà de son propre destin, cette projection est réconfortante car elle soulage nos angoisses métaphysiques. La nature par sa force et sa fragilité, est aussi une source d’inspiration intarissable. Les éléments sont des thèmes très inspirants et mon imagination se laisse souvent guider sur une terre inconnue dont l’organisation n’est pas préméditée. Mon travail est libre, il a pour but de susciter l’imaginaire et attiser la curiosité afin d’emmener les spectateurs vers des lieux faisant référence à leur mémoire et à leur rêve.
Céline OUVRY

Lucien PALIOTTI

376 Rue du Carmel
76230 – BOIS-GUILLAUME
lucienpaliotti@orange.fr

« Lucien Paliotti n’est pas l’homme d’un seul langage » nous dit Luis Porquet. Servi par un talent de dessinateur hors pair, l’artiste a en effet exploré beaucoup de chemins ayant à cœur d’aller jusqu’au bout de chacune de ses démarches et c’est un émerveillement de contempler les œuvres qui jalonnent un parcours artistique exceptionnel. Doté d’une imagination fertile, en perpétuelle recherche, perfectionniste, L. Paliotti a un sens aigu de la composition et de la couleur. « Il faut laisser le regard se promener sur la toile, le charme opèrera de lui-même « , poursuit Luis Porquet.
Francis OBE

Sophie PAVOT

5 Rue Paul Doumer
76250 – DEVILLE les ROUEN
pavot.sophie@orange.fr

le geste dessinant aboutit à au corps. Mais tout s’échappe lors de la proximité d’une grâce, alors, ne reste que le mouvement de l’instant, la vérité tourmentée.
Sophie PAVOT

François PRISER

priser.francois@wanadoo.fr
Site internet : francois-priser.fr

Né en 1954 à Yvetôt en Haute-Normandie (« qui vaut bien Constantinople », sic Flaubert), François Priser est peintre mais aussi écrivain et scénographe. Reconnu comme une figure singulière de la scène artistique française, F.Priser n’a cessé de montrer tout au long de sa longue carrière, son étonnante faculté de se réinventer, souvent à contre-courant des modes et des systèmes, au point de créer une œuvre protéiforme qui lui est propre et qui échappe quelque peu aux paresseux critères d’évaluation et de classification toujours en usage, notamment en revendiquant depuis les années 80, une rupture définitive avec la distinction entre figuration et abstraction déjà entamée avec Sigmar Polke et Gerhard Richter (…).
Son œuvre, marquée par les notions de Temps et de Métamorphoses, est imprégnée de littérature et de philosophie mais c’est toujours sans ostentation, avec élégance, inventivité et même avec humour que le peintre convoque à sa table des opérations la grande tradition de la peinture. Au reste, aussi savantes que paraissent les intentions premières qui président à la création, Priser n’en revendique pas moins pour une part le caractère empirique de sa peinture comme en témoigne son goût à la fois savant et jubilatoire pour les matières vibratiles, subtiles, complexes et denses, goût qu’il a cultivé très tôt à la fréquentation de la peinture espagnole qu’il affectionne.
Alin Avila

Caroline STRANDE

12 Allée de la mare aux chênes Les Essarts
76530 – GRAND COURONNE
strande@orange.fr
strande.unblog.fr

La matière se plie et se déplie, s’étend se contacte, se froisse et se déploie. De là nait ma sculpture ; des formes figuratives qui dialoguent avec les lignes abstraites. En quête d’équilibre, leur corps est fait de distorsions anatomiques.
Ce sont des personnages d’entre-deux, ni homme, ni femme combatifs ou apeurés, à l’aspect brut ou lisse, ni trop jeunes, ni trop vieux, ni trop futuristes, ni trop présents… aux expressions quelques fois insaisissables.
Mes sculptures s’extirpent du bois, ou de la terre. Il se déroule ainsi une bataille intense avec cette matière dure et fragile comme une confrontation profonde avec les aléas que rencontre l’existence humaine.
Caroline STRANDE

Marie-Madeleine TANCRE

125 Rue des broches
76160 – SAINT LEGER du BOURG-DENIS
Mado.t@hotmail.fr

Ancienne kinésithérapeute au CHU de Rouen aujourd’hui en retraite, j’ai toujours dessiné, et ensuite pris des cours, peinture et aquarelle, avec différents professeurs dans la région. Il y a une dizaine d’années, j’ai découvert le modelage. Je me suis alors appuyée sur mes connaissances en anatomie et c’est ainsi que, tout naturellement, j’ai crée le personnage de la gamine que j’expose.
M.Madeleine TANCRE

Alissa THOR

25 Rue Saint Sever 76100 – ROUEN
alissathor@club-internet.fr
alissathor.wixsite.com

Longtemps « intello » et prenant plaisir à manier les abstractions, j’ai éprouvé le besoin radical de rompre et de me confronter directement à la matière : prendre la vie, par l’autre bout si l’on veut. Dès lors, la peinture, et plus particulièrement l’huile, a été le terrain d’expérimentation idéal : agir et agir instinctivement… trouver son souffle, son rythme, son corps. Là où en poésie il s’agit de peaufiner, ici il faut « s’arrêter » à temps : suppression ou ajout, rendre papable en rajoutant ou non… une couche. L’expressionnisme est naturellement le mouvement vers lequel je tends le plus, même si je ne m’interdis rien et surtout pas de sortir des cadres !
Alissa THOR

Jean-Marie TORQUE

70 Rue des Déportés
76300 – SOTTEVILLE les ROUEN
jean-marie.torque@wanadoo.fr
www.torque.fr

Né en 1954 Jean-Marie Torque a été formé à l’Ecole d’Architecture de Rouen où il a obtenu son diplôme en 1980. Il en a gardé :
– Un goût pour les compositions simples, épurées et rythmées.
– Une certaine approche de la conception, les œuvres impliquant un avant projet sont préconçues dans les grandes lignes.
– Une attirance pour l’expérimentation des techniques.
– Une volonté de ne pas cacher la technique mais de la montrer.
– Le choix d’employer des moyens simples. Ainsi de 2010 à 2017 le seul outil qu’il employait pour étaler la peinture liquide était le souffle, le sien ou plus rarement celui d’un compresseur.
– Depuis 2018, il procède par accumulation et variation d’un élément gestuel simple : le trait.
– Il nous place ainsi face à une architecture en deux dimensions méthodiquement et patiemment
construite, à lire, en dépit de sa simplicité, comme la trace de la vie, de l’identité et de l’innombrable, de la rigueur ou de la sensualité, parfois de l’aventure, ou de la chute, selon ce qu’elle vous inspire ou vous évoque.
Jean-Marie Torque expose à la Galerie Duchoze RTR à Rouen et à la Galerie Agnès Szaboova au Havre.

François TORTOSA

14 Rue de la nation
76300 – SOTTEVILLE les ROUEN

François semblait rattraper le temps perdu, tout entier happé par ses élans créateurs. Ceux-ci semblaient s’accélérer à mesure que son œuvre devenait publique et reconnue. Son personnage illustrait ce qui survient quand au détour d’une vie on rencontre la peinture et ceux qui en sont les maîtres. Ce qui survient alors, c’est ce processus de changement, comme un autre accès à la vie. Après une longue période d’isolement en incarcération de vingt deux ans, François consacrait chaque instant à communiquer cette joie de la liberté retrouvée. La peinture c’est en prison qu’il l’a découverte, elle lui a permis de s’évader sans franchir les murs. Depuis sa sortie, elle est son identité, son moyen de dire et de communiquer, sa nouvelle force.
Anne-Marie DUBOIS Fondation SINGER-Polignac

Je crois que l’un de tes principaux talents, c’est celui d’oser, d’aller ailleurs, de déplacer les limites, de faire tomber les murs. La générosité de ta peinture est à l’image de celle qui habite ton cœur, énorme, vivante, spontanée. C’est foudroyant et ça fait du bien. Un hymne à la liberté et à la vie. A l’amour ! Une musique qui reste dans la tête pendant longtemps. Tu as peint le « Faiseur de pluie », mais tu es le faiseur de vie
Isabelle LE GOUIC

Jean-Paul TOURBATEZ

Peintre Officiel de la Marine
36 Rue du Pont de pierre
27380 – CHARLEVAL
jepanitourbatez@wanadoo.fr

Eloge de la clarté
La peinture de Tourbatez s’adresse à l’âme autant qu’à l’œil. D’une clarté de palette exemplaire, elle témoigne d’un bien-être intérieur authentique. Largement inspirée par la mer et l’ambiance exaltante des bassins de plaisance, elle se donne à vous sans avoir à se justifier. Elle s’impose comme une évidence, un sourire adressé à la vie, l’annonce d’un voyage impromptu, d’une escapade au fil des vagues.
« C’est simple la peinture, affirme Tourbatez. Il suffit de trois choses : du temps, de bons matériaux et du plaisir. Si le plaisir vient à s’émousser, il vaut mieux interrompre ou passer à autre chose. Un tableau ne doit jamais porter la moindre trace d’effort ». L’étonnante fluidité qu’expriment le plus petit dessin, la plus humble aquarelle de l’artiste, illustre de fait la persistante souplesse de sa facture. Alliant la précision à l’onirisme, l’architecture à la limpidité, sa peinture n’est plus qu’une offrande de lumière.
Luis PORQUET

Casque de Ponev Bleu —————————– Casque de Chien Jaune

Alain TRIBALLEAU

644 Rue Jacob Bontemps
76730 – OMONVILLE
alain. Triballeau@cegetel.net
Site internet : alain.triballeau.com

Raku, ivresse du hasard entre Ciel et Terre.
Défournement à température élevée, tressaillage de l’émail, à corps perdu dans la fournaise, accord retrouvé des cendres carbonées, bronzage cuivré… Le Raku est devenu une expression contemporaine éloignée de son berceau coréen et japonais. «Chacun peut donc avoir sa définition personnelle du Raku qu’il pratique, car elle peut être synonyme de liberté et permettre la recherche de soi-même»
Christine FABRE, Céramiste contemporaine.

A fleur de peau, peau de terre «empreintée» au creux de la matrice originelle puis scarifiée, cicatrisée, ritualisée…Décor du corps, vêtement chamanique, magnétisme fragile en quête de spiritualité, entre l’enfer et l’eau, la terre et le ciel. Ces divinités sont là pour parler d’elle, de lui, de l’humain divin, du divin humain.
Alain TRIBALLEAU