Biennale 2014
Liste des artistes Biennale 2014
ALBERT BARUBE– SYLVIANE BLONDEAU– ALAIN CAULLE– THIERRY CITRON– DANIEL COAT– AGNÈS DEVE– CLAIRE DUBOST– HAKIM ELMAN– ANNIE CLAUDE FERRANDO– SERGE GOBBE– MONIQUE KEREVER– JOËL KRZEVINA– EVE LACROIX– JEAN LOUIS LE MOAL — JEAN-LOUIS LEMAIRE– KARINE LEMOINE– ARLETTE LEMORE– MARTINE MARQUET– FABIENNE MARY– SYLVIE MAZE– LUCIEN PALIOTTI– ROSELYNE PARISOT– CLAUDE QUEVARREC– GÉRARD REMIGEREAU– DANIEL ROUVIERE– MICHEL SAVATTIER– ALISSA THOR– MARC TIRET– JOSÉ TORRES– FRANÇOIS TORTOSA– EUGÉNIA ZHARAYA– I D E F H I–
Les reproductions des œuvres insérées dans ce site appartiennent aux artistes qui les ont créées. Ils vous remercient de respecter leurs droits et de ne pas les copier …
Michel ABDOU
Né en 1945 à Marseille, vit et travaille à Rouen.
21 Rue de la Pie 76000 – ROUEN
Saisir l’instant, le croquer, en donner sa propre image, une vision personnelle et originale, s’offrir la liberté, celle qui permet de transcender le motif, c’est la démarche de Michel Abdou.
Dessinateur, et metteur en scène remarquable, il voit et dit l’essentiel, avec finesse et légèreté dans des compositions où lignes et couleurs proposent toujours des rythmes et des harmonies sans heurts ni « dissonances »….. à l’image d’un homme tout de finesse et de nuances . Cette démarche, qui, au fil du temps libère le geste et la palette des contraintes d’une « académie », trop pesante, laisse parler la fibre du poète et du musicien, la fibre d’un être toujours en mouvement.
ALBERT BARUBE
5 Chemin de la Source
St. Adrien 76240 – BELBEUF
Quand il ne restaure pas la chapelle de Saint Adrien, il perce l’apparence des choses de la vie.. Introduit en peinture par MARCEL CAVELIER (le danseur de corde ébloui et par JEAN MARC, autre transcendeur du réel, BARUBE a rencontré EMMANUEL LEMARDELE, le faiseur de « voyants ». Et tout s’est enchaîné : le trait vif, l’espace maîtrisé, l’allant fier, le geste généreux. Ainsi, le peintre – chorégraphe – fixe les gens qui passent, les corps qui se racontent, la vie comme elle va. Et sa peinture va l’amble… (Roger BALAVOINE)
SYLVIANE BLONDEAU
610 Rue du Gal Leclerc
60390 – AUNEUIL
Considérant le nu comme une discipline à part entière, je travaille sur le corps et son langage. A travers l’étude approfondie du modèle vivant, l’observation des danseurs en mouvement, en dialogue avec l’air. Le corps est interrogé. Dans une économie de moyens, craies, pastels, encres, je, me sers de ce bref laps de temps entre éprouver et ébaucher qu’offre le dessin pour capter le mouvement, d’abord pulsion, énergie, sensation. Ou pour fouiller les corps, dans leur apparente immobilité.
ALAIN CAULLE
66 Rue du Mesnil Raoûl
76520 – MONTMAIN
Très différente des mots, de la littérature, la peinture par le biais des formes et des couleurs développe un langage qui lui est propre. Afin de m’en approcher au mieux je préfère évoquer le comment je « construis » ma toile. Une surface vierge, aucune idée préconçue, je crée un chaos, puis des traits qui m’entrainent vite au désespoir, lequel va parfois me conduire jusqu’à lacérer le support puis ensuite à le cimenter – que la déchirure demeure, elle n’est ni hasard, ni anecdote. Tant pis si ça casse, tant mieux si ça passe. Il reste ensuite à réorganiser les « choses », les urbaniser, faire en sorte que tous les éléments de la composition s’associent pour créer un espace dans lequel puisse « circuler » le regard. Une toile doit rester unique, exister par elle-même. La bonne toile, c’est celle qui vous regarde.
THIERRY CITRON
1 Rue de Courty
91720 – MAISSE
La technique du pastel avec ses poudroiements de couleur permet à Thierry CITRON, au contact de la nature, de transcrire ses impressions, qui sont vives, avec le seul souci de traduire l’émotion initiale. Par de larges et vigoureuses tâches de couleurs, il module la surface des espaces mouvants imprégnés d’une vie intense .Ses paysages, d’une haute spiritualité et d’une si riche sensibilité traduisent la sincérité et la douceur de son imagination. Dans son œuvre se manifeste ce don d’observation concise que stimule la vivacité de son tempérament. Pour lui la peinture est en relation à la fois avec l’art et avec la vie. (Jean BELLIARD)
DANIEL COAT
15 rue Guy de Maupassant
76530 – GRAND COURONNE
La peinture de Coat est écumante de dynamisme. On la perçoit comme une nerveuse détente de forces accumulées jusqu’au reflux. Mais cette vivacité s’organise sur la toile. Elle a sa cohérence et sa calligraphie rageuse. L’équilibre est le contrepoids du désir de déferlement. Coat est un peintre patient malgré la fougue de sa nature… (Luis PORQUET)
AGNÈS DEVE
Site personnel:WWW.AGNESDV.COM
Adresse électronique :AGNESDV@HOTMAIL.FR
57 rue Lavalasse 76000 – ROUEN
Agnès Dévé aborde la peinture comme un travail vécu en plusieurs étapes successives, reprenant l’oeuvre en cours jusqu’à ce qu’elle parvienne à son point d’équilibre, grattant, ponçant, superposant les strates, les éléments, selon les besoins du moment. Les techniques qu’elle affectionne associent l’acrylique, l’huile (gras sur maigre) et le collage. A. Dévé semble préférer les couleurs sombres et tempérées, les atmosphères en clair-obscur, s’exprimant à travers des compositions informelles et pudiques.
Un travail qui se donne à voir sans tapage ni discours superflu, à la manière d’une confidence, d’un chuchotement intime. Un élan vers l’imaginaire, la vie intérieure, le silence. A chacun d’y inscrire l’histoire que lui dicte sa propre sensibilité. Une peinture vaut autant par elle-même que par les rêves qu’elle fait naître chez celles et ceux qui la découvrent et prennent le temps de la recevoir. (Luis PORQUET)
CLAIRE DUBOST
23 Rue de Buffon
76000 – ROUEN
(…) « C’ est un art d’effusion qui est donné à voir, un art qui met en scène le point de tension qui s’exerce entre l’effort de maîtrise et la volonté de l’abandon , entre la spontanéité de l’improvisation et la rigueur d’un équilibre stabilisateur, entre l’affirmation et l’effacement, entre l’ombre et la lumière, le plein et le vide, l’âpreté et la douceur, le précieux et le frivole, l’ordre et le désordre. Claire Dubost sait se risquer à cet entremêlement savant et sensible et c’est l’expression de ce conflit assumé, où le plaisir de peindre est visible, et donc partagé, qui donne à son œuvre son énergie, sa puissance lyrique et sa crédibilité(…) «
« Les compositions de C.Dubost confirment un peintre sensible, servie par une intelligence des formes. Elle sait avantageusement faire respirer le sujet, en cerner l’homogénéité, la résonnance lyrique. Une artiste nous fait entrer dans sa magie » (François PRISER)
HAKIM ELMAN
Appt 117 – 44 rue de Lessard
76100 – ROUEN
Né en Kabylie janvier 1984 Sorti de l’école des Beaux Arts d’Azazga en 2007 Depuis 2006 Hakim participe à plusieurs salons artistiques en Algérie et en France.- Coloriste, graphiste, metteur en scène curieux et gourmand. Une puissance et une sureté dans le geste qui livrent une œuvre empreinte de vie et de chaleur. Le savoir faire joint à la spontanéité. Un grand talent au service d’un art tout
ANNIE CLAUDE FERRANDO
90 rue de la pierre Naudin
76650 – PETIT COURONNE
Cours de dessin des Beaux Arts de 1965 à 1968. « Curieuse de nature, volontaire, je suis toujours à la recherche d’effets nouveaux et c’est ainsi qu’un jour j’ai touché à la terre, j’ai ensuite adopté la porcelaine pour sa finesse et sa transparence. La magie du verre n’a pas manqué de me fasciner.
En 1992 j’ai donc suivi des cours de thermoformage. Le bronze aussi me faisait rêver depuis longtemps, le rêve s’est concrétisé en 1996. La gravure également depuis 2003… Curieuse de tout, je pense que dans l’art aucune place ne peut être laissée au tabou.
Tout est autorisé, toutes les techniques sont liées, complémentaires et donc associables, même si par habitude on distingue la peinture de la gravure, de la sculpture…etc. »
SERGE GOBBE
1 bis Rue du Haut
76113 – SAHURS
Quand ses yeux se sont ouverts à la peinture, Jean René ROUZE a dit « Il peint en force et en amour ». J’ai ajouté une peinture de sang et de goudron, qui prend aux tripes et aux narines. Mais Serge n’aime pas qu’on parle de lui, il ne dit jamais regardez moi, mais regardez ce que je vois. (Roland HIBERT peintre)
Extrait de notre catalogue 2012 : Le peintre a trouvé le métal : la surface qu’il portait au rouge de la hargne à dire – de la révolte – est devenue espace et Serge GOBBE poursuit sa recherche de la misère de l’homme. Il a l’œil futé, Serge, et la parole acerbe (décapante) mais le cœur pur. Il s’agit d’humanisme, de dénoncer l’injustice, l’imposture, l’égoïsme – de chercher dans l’homme les traces du bien pour que demain soit moins sale. (Roger BALAVOINE)
MONIQUE KEREVER
26 Chemin du Campil
27890 LA NEUVILLE DU BOSC
Etudes secondaires et artistiques à Paris, puis une carrière professionnelle dans la publicité et l’édition En même temps, elle pratique la peinture et expose dans Paris et sa périphérie, ainsi qu’en Suisse et en Allemagne. Depuis une quinzaine d’année, elle vit peint et expose en Normandie.
Monique Kéréver appartient elle aussi à la famille des peintres non figuratifs, elle fait preuve d’un sens très personnel de la couleur….
Chacune de ses toiles repose sur une composition équilibrée…. Une peinture qui paraît née des flots même de la musique. (Luis PORQUET)
JOËL KRZEVINA
9 Rue Duquesne
76310 SAINTE ADRESSE
Le maître mot de ma peinture c’est Couleur. La méthode est simple, j’admire, je me souviens et je peins. Là je restitue l’essentiel de mon émotion, je pars d’une couleur, d’une forme, je la travaille avec un improvisation pour la composition. L’essentiel c’est d’émouvoir. Moi-même d’abord, puis celui qui regarde. Aussi loin que remonte ma mémoire, je peins c’est autant un besoin physique que spirituel. Une journée sans créer est une journée gâchée. Mes « maîtres à penser » furent Gauguin, De Staël, Zao Wou-ki et d’autres, plus contemporains découverts ici ou là, mais ma technique et mon style sont bien présents. J’explore le tout avec jubilation. (Joël KRZEWINA)
EVE LACROIX
33 Rue des Charmilles
27150 LA NEUVE LYRE
Pour Eve Lacroix qui pratique la tapisserie depuis longtemps, l’œuvre d’art sur tissus n’a pas de nom. Narratrice, avocate des causes perdues, « l’auteur » écrit sur le tissu comme les peintres sur la toile et les écrivains sur le papier. Elle témoigne de ses songes et de ses doutes. Sur ces tissus pendus aux cimaises, un monde de fantasmes est organisé, méthodiquement – c’est-à-dire conduit par la nécessité, l’urgence peut-être.
Eve Lacroix écrit dans l’espace et inscrit d’un même geste l’essentiel de son idée, de son image interne qu’il s’agit, justement de faire paraître, d’annoncer, de porter au devant de l’autre qui regarde et soudain comprend tout. Reste qu’il y a dans cette œuvre une interrogation. Pas un doute ni un remords de dire les choses si crûment, si clairement, mais la narration passe par un tamis, un cheminement naturel. Comment dire alors le poids inexorable de son travail, sa force pénétrante et sa beauté nue. (Roger BALAVOINE)
JEAN-LOUIS LE MOAL
77 Rue Georges Cuvier
76400 – FECAMP
Terre d’impressions fortes où l’on ne peut rester insensible devant tant de caractère, de charmes, si provocante, si attachante, si attirante à la fois. Autant de réflexions qui mènent à l’expression graphique. Contourner le hasard, décider, chaque trait, chaque tache de couleur ont leur place dans l’œuvre. La spontanéité du geste interdit l’hésitation, évite le détournement du trait de sa direction initiale. Ceci impose de travailler sur de grandes toiles, support adéquat à l’exigence gestuelle où le format conditionne l’œuvre. C’est de manière consciente que l’œuvre, apparaît, prend forme aboutie. (Jean-Louis LE MOAL)
JEAN-LOUIS LEMAIRE
4 Rue de la République
76240 LE MESNIL ESNARD
La Qualification de peintre « post impressionniste de facture remuante » que lui attribuait Roger Balavoine est explicite de son travail soutenu par un colorisme vif et une gestuelle forte. Musicien lui-même, passionné de jazz, il en aborde le thème dans une démarche très personnelle : « Je rentre dedans. J’aime envoyer par des gestes larges. D’ailleurs je n’utilise pas la martre, mais des queues-de-morue ou des brosses à réchampir, voire des chiffons ou ma main. » Sa référence reste Lucien Freud petit fils du psychanalyste, reconnu pour son style brutal et ses textures épaisses. J.L. Lemaire, un figuratif qui cherche et se détache de son sujet.
KARINE LEMOINE
17 bis rue Edmond Flamand
76100 – ROUEN
« Portraitiste énergique et douée, Karine Lemoine a appris à saisir les nuances du visage humain. Si les cours de Sauvé l’ont aidé à trouver son style, elle n’y a pas perdu sa personnalité. C’est du tête-à-tête avec le modèle qu’elle tire la force expressive de son travail, qui va de la peinture à l’huile au pastel sec aquarellé, techniques parfaitement adaptées à son écriture. Ferme et volontaire dans sa touche (aucune mièvrerie n’y prend place), Karine Lemoine dispose d’atouts que beaucoup oseraient lui envier. Son approche du corps ne dédaigne jamais l’émotion, mais sans effusion tapageuse. Récemment, Christophe Chomant éditait son «Carnet de voyage en Kabylie » expérience entreprise pour « retrouver son père », un bel ouvrage contenant dessins et textes de l’auteur. » (Luis PORQUET critique d’art)
ARLETTE LEMORE
6 Boulevard de Grenelle
75015 – PARIS
L’artiste en quelques phrases : La couleur c’est la vie. Le rythme une pulsion qui vous habite en permanence. Même lorsque je cherche à réaliser des toiles plus sages, plus tranquilles, je suis comme malgré moi emportée par ces deux constantes.
Dois-je reconnaître que je les subis ? En tout cas elles s’imposent à moi au point que leur absence dans une toile me mettrait mal à l’aise.
Un artiste est par définition un voyeur. Il reconstruit en permanence l’univers dans lequel il vit, il le recrée. La peinture est d’abord un acte mental. Une puissance conceptuelle considérable assure d’emblée l’unité de l’œuvre, en impose l’évidence à la moindre attention. D’où neuve, de chaleur humaine, sa présence chaque jour renouvelée au mur qui l’accueille Rien d’une peinture de musée, compassée, rigide, hautaine. Pas de distance avec la force de joie qui en émane. Elle a ce brillant d’impertinence jailli entre voile et vague, une facétie grave dans l’ékan créateur.(Jean CATHELIN (Iris Espace)
MARTINE MARQUET
Chavarat
63520 – ST. JEAN DES ALLIERES
Mon premier contact avec la terre s’est fait il y a maintenant plus de douze ans . Après avoir essayé différentes techniques, ma préférence va au « Raku » qui permet de donner à mes créations des reflets inattendus, d’infinies variations. Ce procédé de cuisson me donne la possibilité de jouer avec la terre, le feu et l’eau. Cette grande part d’inconnu combine rigueur d’exécution et hasard. J’aime alterner mes créations ; tantôt figuratives, tantôt abstraites.
La LIBERTE totale d’expression. (Martine MARQUET)
FABIENNE MARY
24 Rue Vigné
76130 – Mt. St. AIGNAN
Au commencement la couleur. Puis le geste, sa trace qui s’imprime et se laisse recouvrir d’empreintes venues d’ailleurs. Le tableau se crée par sédimentation, strates par strates, comme un paysage intérieur nourri de matières subtiles. Erosion des souvenirs, lavages, lavis, ramènent la mémoire vive à a surface, avec l’évidence d’un poème. (Fabienne MARY)
SYLVIE MAZE
76 Route du Val Phénix
76840 – QUEVILLON
Une rencontre …..Serge Gobbé m’a permis de remettre le pied à l’étrier et d’oser aller au bout de mes idées. Impulser les choix, exprimer ses envies, sans peur du regard et de la norme. Le travail présenté est à la base de cette approche, quant à l’idée elle-même, elle a germé au fil des mois.
LUCIEN PALIOTTI
376 Rue du carmel
76230 – BOISGUILLAUME
Depuis la nuit des temps, l’écriture est porteuse de sens, d’énergie créatrice et de mémoire. Elle enclôt les secrets des civilisations. Fasciné par l’histoire des langues dont elle véhicule et cisèle le message, Lucien PALIOTTI en a fait le point de départ d’une recherche originale et passionnante. Il oppose la pureté du signe à l’opacité de la matière, créant des oeuvres que l’on pourrait parfois, apparenter aux palimpsestes, ces manuscrits biffés, grattés et réécrits. L’épaisseur du temps apparaît dans chacun de ses tableaux.
Cette quête, qui est aussi liée au sacré, a conduit le peintre à un langage plastique et esthétique d’une belle rigueur. Elle ouvre l’esprit du spectateur à des question d’ordre métaphysique. (Luis PORQUET)
ROSELYNE PARISOT
8 Rue Daliphard
76000 – ROUEN
J’ai commencé en 1997 une formation à la photographie aux ateliers du soir, de la maison Saint-Sever. C’est en argentique et en Noir et Blanc que j’ai abordé plusieurs sujets : humanistes ou humoristiques, puis surréalistes, en traitant sous différents aspects, un même thème : « Au-delà des apparences »
En 2003, j’ai adopté la technique numérique, qui m’a permis d’amplifier les transformations de l’apparente réalité, et depuis je développe un style de peintures numériques au moyen de pinceaux virtuels. Etant amblyope, je perçois des formes particulières dans des taches laissées sur les murs par les intempéries ou dans les graffitis, dans des flaques d’eau et toutes sortes d’autres traces sur le sol. Toutes les traces que je photographie portent en elles le germe d’un visage, d’un nu, ou de personnages intrigants, et me servent de supports qui se révèlent et se précisent peu à peu grâce aux différents apports de l’utilisation des pinceaux « virtuels » et de la combinaison d’un travail sur les lumières, les densités et les contrastes.
Ce qui est communément défini comme « la réalité » n’est pas forcément la même pour chacun d’entre nous. Ma démarche créative cherche à montrer ce qui n’est pas toujours visible immédiatement, mais qu’il est possible de dévoiler et métamorphoser en un univers fantasmatique et singulier.
CLAUDE QUEVARREC
Meil Ar C’haro
29590 – ROSNOËN
Je suis né en 1951 à Brasparts (Finistère) .Dès mon plus jeune âge j’ai dessiné, la procession sortant de l’église, les scènes de battage, etc… Je n’ai jamais suivi de cours de dessin. Je laisse aller mon inspiration : une vieille maison, une scène de mer ou alors des bateaux traditionnels, ma passion.
A PROPOS DES ŒUVRES EXPOSEES A l’encre de ma mémoire, j’aime la Bretagne secrète. Un moulin perdu au bout d’un chemin, un quai oublié dans les abers loin des marinas, une chapelle comme un ex-voto dans la campagne. Le travail des hommes et des femmes d’ici. Même quand je m’éloigne de la mer, l’eau n’est jamais très loin. (Claude QUEVARREC)
GÉRARD REMIGEREAU
Parc du Robec Chemin du vieux moulin
76160 – RONCHEROLLES SUR LE VIVIER
Gérard Rémigereau, où en est-il aujourd’hui ?
C’est la question du jour. De toute évidence il cherche. Ses tentatives, ses éclats, ses coups de folie l’ont conduit à un Maelström formel d’où tout peut jaillir. Il fonce à l’aveugle s’il le faut, s’il le sent. Il fonce dans l’ardeur de l’explorateur qui s’égare un soir mais sait qu’un jour ou l’autre il parviendra à la vérité. Tout au moins à sa vérité.
De là il partira pour d’autres ailleurs aux horizons incertains. C’est dire qu’il n’a pas fini de se poser des questions. Ainsi de la peinture quand elle joue sa vie à pile ou face. Une certitude cependant : On regarde on prend son temps et le voyage commence. On sait bien qu’avec lui il sera infini. (Roger BALAVOINE)
DANIEL ROUVIERE
16 Rue de la Forge 27180
AULNAY SUR ITON
Son art est un défi qu’il lance aux couleurs et aux lignes. Plus il avance dans la vie, plus sa peinture devient jeune, vivante et dynamique. Il ne peint pas ses tableaux, il les met au monde. Ce qui frappe chez Daniel ROUVIERE, c’est la construction, le dépouillement de sa peinture. La technique est pour lui une perpétuelle recherche. L’artiste nous entraîne dans son univers avec le désir de faire passer ses émotions aux autres.
Il nous fait découvrir son aventure : LA PEINTURE » – Françoise JOSSE (Iris Espace)
MICHEL SAVATTIER
49 rue de Méru 60730
SAINTE GENEVIEVE
Ma liberté d’expression se réfère à des visions retenues en mémoire pouvant se révéler dans une abstraction presque totale, un signe, une couleur, des formes. Mais si l’on voyage dans l’œuvre, on peut y voir de la terre, de la végétation, le vent, le brouillard, la pluie, des sentiments, le bien, le mal, des constructions, des signes urbains, des vieux murs… la vie quoi !
Cette identité qui me parle est le plus juste reflet d’une vérité, d’une existence d’artiste avec ces traces de vie, le tableau est, et s’impose à celui qui l’observe. A tout à chacun de rentrer dans l’œuvre, elle s’expose frontale, physique et mentale. La peinture abstraite peut se dévoiler lentement imprégnée fortement de l’écriture de l’artiste inscrite dans les strates de sa mémoire. Elle véhicule ainsi des images poétiques et des émotions indissociables. (Michel SAVATTIER)
ALISSA THOR
49 rue de Méru 60730
SAINTE GENEVIEVE
Il existe un mouvement appelé « expressionnisme abstrait » (Rothko, Pollock par exemple) né aux Etats-Unis, très centré sur l’action de peindre où l’émotion tend à trouver sa forme pure. Cette question de la limite ou de la frontière entre abstraction d’une part, et expressionnisme figuratif d’autre part, est depuis longtemps au centre de mes préoccupations.
De formation philosophique, j’ai travaillé sur la notion de « toucher » comme point nodal entre corps et esprit, matière et pensée, présence et distance. « Mon corps va jusqu’aux étoiles » disait Merleau-Ponty. De même que la langue parle d’elle-même, j’aimerais que le matériau peinture parle de lui-même. Ma recherche formelle se situe donc aux confins de la question de la figuration…
Une sorte d’abstraction expressionniste finalement ! (Alissa THOR)
MARC TIRET
13 Rue Bugnot
76300SOTTEVILLE LES ROUEN
Marc Tiret est un passionné du travail du fer. Adolescent il passait déjà tout son temps avec le forgeron de son village du Nord Pas-de- Calais.
Seinomarin depuis ses 20 ans, il a appris son art auprès de Guy Blondel, un Maître ferronnier rouennais. Après s’être « fait la main » sur des sculptures figuratives, il travaille depuis quelques années sur un genre plus contemporain.
Marc Tiret récupère des métaux chez les ferrailleurs puis les façonne.
Deux types de sculptures naissent de son travail : des objets obtenus avec des rebuts de fer ou de la matière transformée avec la forge. « Au-delà des techniques que l’on affine tout au long de son existence créative afin de matérialiser au mieux ses rêves, une seule chose compte finalement : L’émotion »
JOSÉ TORRES
351 Chemin du vieux moulin
76160 – RONCHEROLLES SUR LE VIVIER
Né en Catalogne en 1925, en France depuis 1946. Arrivé en France, fuyant la répression Franquiste, il sera réfugié politique jusqu’à sa naturalisation.
Orfèvre de métier : Torres travaille le métal depuis toujours. Je cherche à résoudre la contradiction entre la vie qui est mouvement et la sculpture qui est figée, en saisissant l’instant très bref où le mouvement est, pourrait-on dire, aux aguets, plein de toute sa force, mais, où l’être encore à l’arrêt est vraiment à la fois fixe et déjà tout entier dans sa lancée.
Il m’a semblé que parce qu’ils font, pour l’essentiel, des gestes nécessaires, les animaux permettent de saisir cette vérité avec plus de clarté. Les sportifs, pour des raisons évidentes d’efficacité, présentent eux aussi ce caractère. C’est pourquoi ce sont eux les sujets principaux de mon travail.
FRANÇOIS TORTOSA
14 Rue de la Nation
76300 – SOTTEVILLE LES ROUEN
« il y a longtemps qu’on aurait dû y croire: Tortosa (le François des amis) sait voir au-delà du réel; il voit dans l’homme (et la femme) et il scrute tant, il aime tant qu’on en est éberlués ! Salut, bravo François et que le peuple t’aime comme tu l’aimes. » (Roger BALAVOINE)
« Je n’avais pas autant salivé depuis les tableaux de Soutine. Je me suis retenue pour ne pas mordre dans vos tableaux. S’il en manque un, c’est que je l’ai mangé. » Nathalie PROUTEAU Sur les murs de mon atelier, parmi d’autres pensées écrites : « Je ne sais pas si je suis peintre, ni si ce que je fais est de l’art par contre je sais que la peinture m’habite, me possède et me transporte dans son monde féerique où je suis heureux… cela me suffit ! » ( François TORTOSA)
EUGÉNIA ZHARAYA
106 Rue Molière Appt. 32 – Esc. E
76000 –ROUEN
Née en Russie, passionnée de dessin depuis mon plus jeune âge, je me suis mise à la peinture durant mon adolescence. Entre l’École de danse classique, l’École de musique, et l’École des Beaux Arts, j’ai choisi la dernière dont j’ai suivi les cours durant 8 ans. Par la suite, je me suis installée en France où j’ai continué à étudier l’art aux cours de l’École Polytechnique à Paris. Puis à partir de 2004 j’ai intégré les cours du soir de l’École des beaux arts de Rouen dans les classes de Guy Chaplain, Christian Sauvé et Marc Namandjan.
Dans mes créations, je suis souvent inspirée par l’élégance gracieuse de la forme féminine et par la force d’expression masculine, par l’histoire cachée d’un objet et par la beauté irréprochable de la Nature. Derrière la technique, je cherche toujours à transcrire l’émotion que suscite en moi le modèle ou l’objet. Mon art est un reflet de ma vie intérieure, un reflet de moi-même, de mon expérience, de mes certitudes comme de mes doutes..
I D E F H I
Route de Sahurs
76380 CANTELEU
L’art en toute circonstances est un extraordinaire outil de médiation, le plus sûr moyen d’entrer en relation, de solliciter l’âme de l’autre, de la mettre en résonnance, car la création s’appuie sur des émotions, des souvenirs, des images très profondes qui sont un moment de l’histoire, une partie de la vie.
Communiquer n’est jamais chose facile, encore moins dans une situation de handicap associé. Mais lorsque les codes et les signes habituels font défaut, il se trouve un langage, un langage qui remonte à la nuit des temps, le langage des arts. Bienvenue à nos amis et place à eux dans la grande famille des artistes.